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Deux adolescents belges arrêtés au Kenya pour trafic de 5 000 fourmis africaines

Dans une affaire inhabituelle et intrigante, deux adolescents belges âgés de 19 ans ont été arrêtés au Kenya alors qu’ils tentaient de faire passer en contrebande environ 5 000 reines de fourmis d’une espèce rare appelée fourmi_africaine_géante_des_moissons (Messor cephalotes).

Cette espèce est originaire de certaines régions africaines et est considérée comme l’une des fourmis les plus chères au monde.

Les autorités kényanes ont découvert l’opération lors d’une fouille de routine à l’aéroport, où elles ont trouvé 2 200 tubes à essai, chacun contenant des reines de fourmis, emballées soigneusement avec du coton pour les garder en vie pendant le voyage.

Les deux jeunes trafiquants ont reconnu avoir prévu de revendre ces fourmis en Europe et en Asie sur le marché des insectes exotiques, où chaque fourmi peut atteindre un prix de 250 €, contre seulement 1,5 € au Kenya. La cargaison totale aurait ainsi pu rapporter plus de 1,25 million d’euros.

Cette affaire souligne la montée inquiétante du trafic_d’insectes_ et d’espèces_rares d’Afrique vers l’Europe, un commerce illégal et non réglementé qui attire les collectionneurs et les amateurs d’élevage d’insectes rares. Les fourmis_Messor_cephalotes sont particulièrement prisées pour leur comportement social et leur rôle dans les recherches scientifiques.

Les suspects ont été traduits devant la justice kényane et ont avoué les faits. Le verdict final est attendu pour le 23 avril 2025, une date très attendue par les défenseurs de l’environnement et les autorités de régulation.

Les écologistes demandent un renforcement des contrôles frontaliers, notamment dans les aéroports africains, pour lutter contre le commerce_illégal_d’animaux et d’insectes_exotiques. Ils appellent également à sensibiliser les jeunes aux conséquences juridiques et écologiques du trafic d’animaux vivants.

Il convient de rappeler que la fourmi_africaine_géante_des_moissons joue un rôle important dans les écosystèmes locaux, et que sa capture massive menace la biodiversité. Ce type de trafic_d’animaux constitue une infraction grave aux lois nationales et internationales sur la conservation des espèces.

Cette affaire relance le débat sur la nécessité de réguler le marché_européen_des_insectes et de créer un cadre légal pour contrôler les ventes, notamment via internet, où de nombreux trafics de ce genre passent inaperçus.

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