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Le Maroc, leader mondial dans la gestion de l’eau et les énergies renouvelables : un modèle de développement durable et de sécurité hydrique
Lors de la conférence inaugurale du Salon International de l’Agriculture de Meknès, Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau, a salué les efforts majeurs déployés par le Maroc dans la gestion des ressources hydriques et la lutte contre les défis climatiques et environnementaux. Il a affirmé que le Royaume est aujourd’hui un modèle à suivre au niveau international grâce à sa stratégie intégrée liant sécurité hydrique et énergies renouvelables.
Fauchon a particulièrement exprimé son admiration pour le projet de dessalement de l’eau de mer à Dakhla, qu’il a qualifié de « révolution marocaine », soulignant qu’il incarne parfaitement la capacité du Maroc à innover en matière de production d’eau potable à moindre coût tout en utilisant des énergies propres.
Dans ce cadre, il a annoncé que le Conseil mondial de l’eau a proposé au gouvernement marocain la création d’un centre mondial dédié aux énergies renouvelables basé au Maroc. Ce projet est désormais en phase de planification concrète, preuve de la confiance de la communauté internationale dans le rôle moteur du Royaume dans la transition énergétique durable.
Fauchon a également salué les politiques publiques mises en place par le Maroc, notamment la création de sociétés régionales pour la distribution d’eau potable, qu’il considère comme un exemple de bonne gouvernance et de stratégie visionnaire.
Dans un message fort, il a déclaré : « Qui protège vraiment l’eau ? Ce ne sont pas les villes, ce sont les villages. Ce sont eux qui en souffrent et qui la préservent chaque jour ». Pour lui, l’agriculture durable est indissociable de la sécurité hydrique, surtout sur le continent africain où elle constitue un pilier économique fondamental.
Il a alerté sur les déséquilibres environnementaux croissants, soulignant la contradiction entre confort matériel, pauvreté, conflits et crises politiques qui affectent des secteurs clés comme la santé, les transports, la technologie et l’intelligence artificielle.
Le président du Conseil mondial de l’eau a dénoncé les abus liés à la surexploitation des ressources en eau, qualifiant les chiffres actuels de « préoccupants », et appelant à une action urgente à la fois sur les politiques publiques et les comportements individuels.
Il a conclu en appelant à une révision des habitudes de consommation, à la construction de nouveaux barrages, à l’extension des réseaux de transport de l’eau à travers des moyens innovants, et au renforcement des capacités des stations de dessalement, dans une optique de développement durable et de préservation des ressources naturelles.
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