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Écart salarial entre hommes et femmes au Maroc 2025 : une étude révèle des inégalités allant jusqu’à 42,8% dans le secteur privé

Une étude récente révèle que l’écart salarial entre les hommes et les femmes au Maroc demeure un défi majeur. En moyenne, cet écart atteint 23%, ce qui équivaut à dire que la femme marocaine travaille l’équivalent de trois mois par an sans rémunération par rapport à son collègue homme. La situation est encore plus préoccupante dans le secteur privé, où l’écart atteint 42,8%, mettant en évidence une discrimination structurelle persistante.

Des chiffres qui interpellent

Réalisée par la chercheuse Maria Charef, l’étude confirme que ces disparités ne s’expliquent pas uniquement par des facteurs techniques comme la répartition des postes ou des secteurs, mais traduisent une discrimination systémique et structurelle.
Les femmes au Maroc sont confrontées à :

Des difficultés d’accès au marché du travail.

Des opportunités de promotion limitées.

Une protection sociale inégale.

Un guide pratique pour réduire les écarts

Cette recherche s’inscrit dans l’élaboration d’un guide pratique destiné aux employeurs, syndicats et administrations, visant à :

  1. Diagnostiquer les écarts de rémunération au sein des entreprises.
  2. Mettre en place des mécanismes correctifs pour atteindre l’égalité salariale.
  3. Prévenir le harcèlement en milieu professionnel, souvent lié aux inégalités de genre.

Plus qu’un simple écart salarial

L’écart salarial entre les sexes n’est pas seulement une question d’égalité de rémunération. Il reflète :

Une faible présence des femmes dans les postes décisionnels.

Des promotions biaisées qui favorisent les hommes.

Une application encore limitée des lois sur l’égalité des salaires.

Le secteur privé : le plus grand foyer d’inégalités

Alors que certaines administrations publiques tentent de réduire ces écarts, le secteur privé demeure le plus touché, avec un écart de 42,8%. Cela nécessite :

Une révision des politiques RH dans les entreprises.

Un renforcement des contrôles par l’État.

Une transparence accrue dans les grilles salariales.

Conséquences économiques et sociales

Ces inégalités salariales affectent non seulement les femmes, mais aussi :

La productivité nationale, en sous-exploitant le potentiel féminin.

La stabilité sociale, en alimentant la frustration et l’injustice.

Le respect des objectifs de développement durable.

Vers une réforme nécessaire

Pour combler cette fracture, l’étude recommande :

L’intégration d’une approche genre dans toutes les politiques publiques et privées.

L’adoption de mesures obligatoires pour l’égalité salariale.

Des campagnes de sensibilisation contre les stéréotypes de genre.

La mise en place de mécanismes de recours efficaces pour les travailleuses victimes de discrimination.

En 2025, l’écart salarial au Maroc demeure une réalité criante : les femmes travaillent en moyenne trois mois par an gratuitement par rapport aux hommes. Réduire cette inégalité n’est pas seulement une obligation légale et éthique, mais aussi une nécessité économique et sociale pour un Maroc plus équitable et compétitif.

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