Hausse des prix des abats de mouton, la “douara” , au Maroc à l’approche de l’Aïd al-Adha 2025 : inquiétudes des consommateurs et défis du marché
À l’approche de l’Aïd al-Adha au Maroc, le marché des viandes et des abats, notamment les abats de mouton comme la “douara”, enregistre une hausse spectaculaire des prix. Cette flambée inquiète les consommateurs et alourdit le fardeau financier des familles marocaines.
Autrefois, les prix de la “douara” oscillaient entre 200 et 250 dirhams seulement. Mais à l’approche de l’Aïd al-Adha 2025, les prix ont littéralement explosé, atteignant entre 600 et 700 dirhams le kilogramme, soit une hausse qui dépasse le double. Cette augmentation soudaine pèse lourdement sur le budget des familles marocaines, déjà fragilisé par les conditions économiques difficiles.
De nombreux vendeurs sur les marchés marocains expliquent cette flambée des prix par une demande excessive des consommateurs pour les abats de mouton, en particulier la “douara”. À Tanger par exemple, certains marchands affirment que le prix de la “douara” est passé de 300 dirhams à 600 dirhams, en raison de la rareté de l’offre et de la demande accrue.
La Fédération marocaine pour la protection des consommateurs attribue également cette hausse aux comportements de consommation jugés irresponsables. Selon le vice-président de la fédération, la ruée sur les viandes et les abats à l’approche de l’Aïd contribue directement à l’augmentation des prix, aggravant ainsi la pression sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Des rapports publiés soulignent que cette forte demande pour les abats de mouton amplifie la crise des prix. La fédération insiste sur l’importance de sensibiliser les citoyens à la nécessité de consommer de manière responsable et d’éviter les comportements qui favorisent la spéculation et la hausse des prix.
Les experts économiques relient également la flambée des prix des abats de mouton au Maroc à d’autres facteurs tels que le coût élevé du transport, du stockage et les conséquences de la sécheresse qui a affecté la production agricole. Tous ces éléments compliquent la situation et impactent directement les prix des viandes et des abats sur le marché marocain.
Un boucher du marché de Tanger affirme que les prix connaissent une augmentation rapide au cours des deux semaines précédant l’Aïd al-Adha. Il explique cette situation par la forte demande et la faible offre de “douara”, précisant que cet abat est devenu un élément essentiel des préparatifs de l’Aïd au Maroc.
De son côté, le vice-président de la Fédération marocaine pour la protection des consommateurs alerte sur les dangers de cette frénésie d’achat et appelle les citoyens à la modération dans leurs achats pour éviter une hausse encore plus importante des prix.
Les défis sont donc majeurs pour les ménages marocains, qui doivent faire face à des dépenses supplémentaires pour célébrer l’Aïd al-Adha. Avec la flambée des prix de la “douara” et des autres abats, il est essentiel de réfléchir à des alternatives plus durables et de renforcer la sensibilisation à la consommation responsable.
la hausse des prix des abats de mouton au Maroc, notamment la “douara”, est un sujet qui touche toutes les familles marocaines. Cette situation nécessite une intervention urgente des associations de consommateurs et des autorités pour protéger les citoyens et freiner la spéculation.
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