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admin
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Le Maroc interdit l’abattage des femelles ovines et caprines : Une mesure pour sauver le cheptel national
Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, a annoncé une interdiction officielle de l’abattage des femelles ovines et caprines à compter du 19 mars 2025 jusqu’à la fin de mars 2026. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à reconstituer le cheptel national et à améliorer la production de viande rouge et de lait au Maroc.
Raisons de l’interdiction de l’abattage des femelles ovines et caprines
Les deux ministères ont souligné que cette décision vise à assurer un équilibre durable du cheptel national, notamment après les perturbations causées par le changement climatique et la sécheresse, qui ont entraîné une baisse du nombre d’ovins et de caprins dans plusieurs régions du Maroc. Cette mesure permettra de renforcer la production agricole et d’assurer la pérennité du secteur de l’élevage en améliorant la reproduction du cheptel.
Mise en œuvre et contrôle de la décision
Une circulaire officielle a été adressée à l’ensemble des walis, gouverneurs des préfectures et provinces, ainsi qu’au directeur général de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) et aux directeurs régionaux et provinciaux de l’agriculture. Les autorités concernées renforceront les contrôles dans les marchés et les abattoirs pour garantir la bonne application de l’interdiction d’abattage des femelles ovines et caprines.
Impact de la décision sur les agriculteurs et l’économie agricole
Cette mesure devrait permettre :
D’améliorer la production de viande rouge et d’augmenter le nombre d’ovins et de caprins.
De soutenir les éleveurs et les agriculteurs en assurant la pérennité des ressources animales.
De réduire la pression sur les marchés et de stabiliser les prix des produits issus de l’élevage.
Quelles alternatives pour les éleveurs ?
Pour atténuer l’impact de cette décision, le gouvernement marocain met en place des programmes de soutien aux éleveurs d’ovins et de caprins, comprenant :
Des aides pour l’achat d’aliments subventionnés afin de préserver la santé du cheptel.
Des incitations financières pour encourager les projets d’élevage et d’engraissement.
Le renforcement des recherches vétérinaires et des techniques modernes pour améliorer la productivité du bétail.
Réactions des éleveurs et des professionnels du secteur
Cette décision suscite des réactions variées parmi les agriculteurs et les professionnels du secteur. Certains estiment que l’interdiction de l’abattage des femelles ovines et caprines est une mesure essentielle pour préserver le cheptel, tandis que d’autres s’inquiètent de son impact sur l’économie rurale, notamment en raison de la hausse des coûts d’élevage.
Perspectives d’avenir
L’interdiction devrait permettre une augmentation du nombre d’ovins et de caprins au Maroc d’ici 2026, avec des retombées positives sur la production de viande et de lait et une garantie de durabilité pour le secteur de l’élevage. Le ministère de l’Agriculture et l’ONSSA assureront un suivi régulier de l’évolution de cette mesure.
L’interdiction de l’abattage des femelles ovines et caprines s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la sécurité alimentaire du Maroc et à assurer la pérennité de l’agriculture. Elle devrait contribuer à l’amélioration des races du cheptel national et au développement de l’économie rurale, en faisant de cette initiative une mesure essentielle pour l’avenir de l’élevage marocain.
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