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Marché africain de la viande rouge : le Maroc renforce ses importations de bovins vivants du Brésil

Selon des données publiées par le Centre de planification et de statistiques du Brésil et le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, le Maroc s’affirme comme l’un des principaux marchés africains pour l’importation de bovins vivants. Durant les sept premiers mois de 2025, le Royaume a importé plus de 49 000 têtes de bétail en provenance de l’État du Pará, confirmant sa position stratégique dans les échanges agricoles Sud-Sud.

Le Maroc juste derrière l’Égypte

L’Égypte occupe la première place avec l’importation d’environ 134 000 têtes de bovins vivants, tandis que le Maroc arrive en deuxième position avec plus de 49 000 têtes, suivi par l’Algérie.
Ces importations représentent plus de 13% des exportations totales de bovins vivants du Pará, qui ont atteint environ 370 000 têtes sur la même période.

Le rôle clé de l’État du Pará

Situé au nord du Brésil, l’État du Pará est le principal fournisseur de bovins vivants du pays. Il assure à lui seul plus de 64% des exportations brésiliennes de bétail vivant.
Ce poids s’explique par :

des infrastructures logistiques performantes,

une production intensive orientée vers l’exportation,

et des pâturages vastes permettant d’alimenter la demande internationale.

L’Afrique, un marché en forte croissance

Les chiffres confirment l’importance croissante des marchés africains, en particulier l’Égypte, le Maroc et l’Algérie, qui se positionnent comme les principales destinations des bovins brésiliens.
Cette dynamique est portée par :

la croissance démographique des pays africains,

l’augmentation de la consommation de viande rouge,

et la volonté de diversifier les sources d’approvisionnement pour garantir la sécurité alimentaire.

Le Maroc et la sécurité alimentaire

Pour le Maroc, l’importation de bovins vivants s’inscrit dans une stratégie plus large visant à :

stabiliser le marché de la viande rouge,

renforcer l’offre nationale face à la demande croissante,

compenser les effets du changement climatique et des sécheresses sur la production locale.

Cette orientation traduit la volonté des autorités marocaines d’assurer une meilleure résilience alimentaire et de renforcer les partenariats stratégiques avec des fournisseurs fiables comme le Brésil.

Le Brésil, partenaire stratégique du Maroc

Au-delà des bovins vivants, le Brésil constitue pour le Maroc un partenaire agricole de premier plan, notamment dans l’exportation de maïs, soja et viande transformée. Les perspectives de coopération bilatérale devraient s’élargir dans les prochaines années, dans le cadre d’une stratégie visant à diversifier les partenaires commerciaux et à renforcer les échanges avec l’Amérique latine.

Avec plus de 49 000 bovins importés en 2025, le Maroc détient 13% des exportations de bovins vivants du Pará, se plaçant juste après l’Égypte. Ces chiffres confirment non seulement l’importance croissante du Royaume en tant que marché africain de référence, mais aussi le rôle stratégique du Brésil comme fournisseur majeur de bétail vivant à destination de l’Afrique.

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